JOURNEE DE REPOS : 2 COLS POUR LE PRIX D'UN !
Col de la Croix de Fer ( 2067 m)
Col du Glandon (1924 m)
Lundi 21 Juillet JOUR 9
SAINT MICHEL DE MAURIENNE - SAINT MICHEL DE MAURIENNE
Temps : Beau. Vent de Nord / ouest en vallée, très fort, plus faible en altitude.
Kilomètres : 75 Km
Dénivelé : + 1600 m
Col du Glandon, col de la Croix de Fer
Aujourd'hui est une journée de repos. Enfin, c'est un arrêt prolongé. Car, vous l'imaginez bien, je ne vais pas quitter mon vélo pour la journée. Le matin sera du repos effectif : lecture, radio... A 12H30, départ pour le col du Glandon. Je m'arrête manger au pied du col, à St Etienne de Cuines. A 14h, c'est parti pour 20 Km de montée, pour 1400 m de dénivelé (500 m - 1924 m). Je débute la montée, très en forme, sur une moyenne d'environ 20 Km/h. Il faut dire que sans la remorque, je vole ! Je dépasse plusieurs cyclistes. La traversée de St Colomban des Villard se fait très facilement, sur le grand plateau, puisque la route est plate à cet endroit. C'est à la sortie du village que la montée reprend, et plus sérieusement que jamais, avec des passages à 13 % ! Le passage dans les alpages est vraiment splendide, sauvage. Je ne croise presque pas de voiture, la nature est ici à son état le plus sauvage qui soit. La fin est plus difficile, les derniers kilomètres étant à 10 % de moyenne. J'arrive au sommet. Ce col m'a vraiment beaucoup plus. C'est le plus beau col que je n'ai jamais fait. Il fait particulièrement froid au sommet, je repars en direction du col de la croix de fer. Il est beaucoup plus connu, en témoigne l'affluence au sommet. J'effectue la descente vers Saint Jean de Maurienne, qui dure 30 km. Beaucoup moins belle que celle du Glandon, je ne m'arrête pas à un seul moment pour faire une photo. 2 jours avant le tour, il y a déjà beaucoup de monde rassemblé ici. Je me fais plaisir dans la descente, en doublant parfois quelques voitures. Après Saint Sorlin, la route s'élargie. Un jeune me double, il descend vraiment très vite. Moi qui pensais descendre plutôt vite, je suis stupéfait par sa vitesse. Quelques virages plus loin, les voitures sont arrêtées ; un vélo est au sol. Quelques mètres plus bas, le jeune qui m'a doublé ! En voulant doubler une voiture par la droite (ce qui est totalement inconscient !) il est passé de l'autre coté de la balustrade quand la voiture s'est rabattue sur la droite pour croiser un gros camion. Par une chance inouïe, il n'a absolument rien en dehors de quelques égratignures. Je continue ma descente, puis après St Jean, je prendrais le train (fatigué, la nationale ne me fait guerre envie) jusqu'à St Michel.