UN NOUVEAU GRAND D'EUROPE : LE GALIBIER
Montée du Galibier par la face Nord (St michel - Valloire)
Mardi 22 Juillet JOUR 10
SAINT MICHEL DE MAURIENNE - COL DU LAUTARET
Temps : Très beau.
Kilomètres : 41 (+ 16)
Dénivelé : + 2100 (+ 600)
Col du Télégraphe (1550 m), col du Galibier (2646 m)
Je m'étais juré de partir tôt, mais l'ouverture des magasins et l'intégralité du rangement restant à faire, je ne pars qu'à 10H45. L'étape du jour va me mener vers un nouveau grand d'Europe, puisqu'il s'agit du col du Galibier. Mais il faut d'abord effectuer le Télégraphe, que je grimpe avec un autre cycliste (à la même vitesse que lui pendant une dizaine de KM). 900 m de dénivelé sur 12 km, une pente régulière, ce col est difficile mais grâce à un rythme très régulier, je monte au sommet sans difficultés majeures.
Après le col, quelques kilomètres de descente pour arriver à Valloire, où je m'arrête pour manger. C'est une station sympathique. A 13h, il faut repartir, et le faux plat montant jusqu'à Plan Lachat, en ligne droite, est terrible. Le Galibier s'offre à moi, et il me reste depuis Valloire 17 Km. J'ai toujours redouté ce col. En partant, j'ai toujours pensé que ce serait le col le plus dur du parcours. La montée des 8 derniers kilomètres est en effet terrible, et il n'y a aucun répit. Là aussi, les derniers kilomètres seront effectués avec un gars, en VTT. Je lui passerais devant par la suite, et j'en doublerais d'autres. J'arrive enfin en haut. J'ai souffert dans ce col, mais je ne suis pas le seul. Quel plaisir d'avoir vaincu celui que je redoutais tant. A présent, Nice me parait tout proche. Les difficultés qui me resteront sont en effet mineures (juste la cime de la bonnette, plus haute route d'Europe, à 2800m) ! Arrivé au col du Lautaret, je plante ma tente à côté de camping caristes très sympathiques. Ils sont nombreux à être venus s'installer ici, car le tour de France passe demain ici (Embrun - Alpe d'Huez). La vue qui se dégage sur la chaîne des écrins est très belle. Comme j'en ai encore le temps, je prends mon vélo, et je remonte, à une vitesse totalement folle, le Galibier par là même où je l'ai descendu. C'est court, 8km, mais les derniers kilomètres sont très durs. Je fais une moyenne de 16 Km/h, en 0H30. Le soir, apéritif avec le "club" des camping caristes et repas dans la tente, dés que le soleil se couche. En effet, ici, à 2100 m, il fait rapidement froid dés que le soleil disparaît; on passe à 8 C°, puis 7, puis 6, très rapidement.