PREMIERE ETAPE ; LA PLUIE JURASIENNE EN GUISE BIENVENUE ...

Publié le par Olivier Maffre

A Geneve, au bord du Léman, juste avant de me lancer dans "ma grande traversée des Alpes Françaises"



  Le « jet d’eau » de Genève (140 m de haut)



Dimanche  13 Juillet                                                                                                                      JOUR 1

 

                         GENEVE  - LE SENTIER (VALLE DE JOUX)


 

Temps : couvert puis apparition de la pluie vers 17H. Froid pour la saison (18h = 8 C° à 1200m)

Nombres de kilomètres : 75

Dénivelé : +1100 m (Col de la Givrine 1232 m)

 

  Toujours pas de grasse matinée. Après un mois de travail à La Poste en tant que facteur (lever = 6h, 6 jours sur 7), je pars ce matin en direction de Genève, pour ma "Grande traversée des Alpes françaises". Je prends le premier train, celui de 7H34, à la gare de Cavaillon. Après de changements un peu compliqués avec vélo et remorquer, j'arrive à Genève peu avant 13h. Avant de sortir, il faut passer par la douane Suisse. Je ne pensais pas qu'elle était encore aussi sévère. Elle demande à certaines personnes leurs passeports, contrôle encore certains bagages. Il est vrai que la Suisse n'est pas dans l'Union Européenne. Je sors de la gare. Je suis en plein Genève, et il est franchement difficile de se repérer. Je décide de prendre une heure pour visiter et manger. Je cherche un snack, une sandwicherie, une brasserie, mais ne trouve rien, à part un mac do et des restaurants. Je trouve au bout d'un moment un snack / vendeur de glace, proposant des paninis et des boissons. Je prends donc un panini et une cannette de coca : 12.5 CHF, soit 8 € ! Après ce bref repas et la visite des quais du lac (et leurs fameux jet d'eau), je pars en direction de Nyon. Il y a de nombreuses pistes cyclables dans Genève, qui continuent même en dehors de la ville (et ce presque jusqu'à Nyon). Je m'arrête pour me changer (passer des habits de "civils" aux habits cyclistes) pour changer de chaussures (baskets vers chaussures de vélo).

  J'arrive à Nyon à 15H45. Rapide passage dans cette petite ville jolie et touristique, et c'est parti pour les premières montées : direction le Jura. La route ressemble alors au début à un long faux flat montant. Il n'y a plus de piste cyclable comme il y en avait eu jusqu'à présent. La pluie est de la partie. Je change de cuissard pour un cuissard long. La montée jusqu'au col de la Givrine est assez sérieuse : 800 m de dénivelé pour 12 KM. C'est ma première grande côte. Je roule entre 11 et 13 km/h, 10 dans les passages les plus durs. La remorque suit correctement. Mais la pluie ajoute à la fatigue de la montée une difficulté supplémentaire. J'arrive enfin à Saint Cergue. Il est 17H30. Il pleut de façon continue. S'est rajouté à la pluie le froid. J'ai les gants, un maillot une veste et un k-way doublé. J'essaye pourtant de me persuader que nous sommes bien en Juillet. J'achète dans une boulangerie de quoi "goûter" puis je continue pour effectuer les 200 derniers mètres de dénivelé. Ces derniers se feront sans grande peine, mais la pluie se renforce et se refroidis. A 18h, mon thermomètre affiche 8 C°. Je repense aux jours de cette semaine presque caniculaire à Cavaillon (l'après midi, température oscillant entre 33 et 36 C° selon les jours et le sens du vent). Je passe à la Cure. C'est le retour en France. Bref retour puisque quelques kilomètres plus loin, je repasse en Suisse. Il me reste une vingtaine de kilomètres. Je suis trempé jusqu'au os. La route alterne entre faux plats montants et descendants. La région est très belle, j'aurais tant voulu la découvrir sous un ciel bleu! J'arrive au camping vers 20H. J'achète de quoi manger. La pluie a brièvement cessée. J'achète des pâtes et de la Sauce tomate pour manger. Je monte la tente et m'installe. Prés de moi, je fais la connaissance d'un Allemand qui traverse la Suisse. La communication est difficile, il parle peu français, un peu mieux anglais. La pluie a repris et ne cessera pas de la nuit.


 

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